Les G.A.P. : Deux têtes (ou plus) valent mieux qu’une !

solidaire

Le G.A.P., c’est l’abréviation de Groupe d’Accompagnement Professionnel. Il fait partie de la formation que nous recevons à l’IUFM. En gros, il s’agit d’un groupe constitué de deux maîtres formateurs et de deux ou trois PE2. Dans ce groupe, on prépare plusieurs séances pour la classe d’un des maîtres formateurs. Ces séances sont ensuite mises en application par les PE2 à tour de rôle.
Les maîtres formateurs nous présentent la classe dans laquelle nous allons travailler : l’organisation spatiale de la classe (disposition des tables, du ou des tableaux), le nombre d’élèves, leurs particularités (un tel à telle difficulté en copie par exemple, un tel est dyslexique…). Ils nous proposent ensuite un emploi du temps et les séances que nous auront à préparer. Pour chaque séance, on discute des grandes lignes : les objectifs, la façon de travailler. Nous (les PE2) pouvons poser toutes les questions que nous voulons.

Les séances sont ensuite préparées par les PE2 mais sans les maîtres formateurs : les documents, la fiche de préparation, etc.
Vient ensuite la séance en elle-même. Le (ou la) PE2 qui « passe sur le grill » est observée par les autres PE2 et les maîtres formateurs mais aussi par l’œil attentif d’une caméra ! Tout ce qu’un enseignant ne peut observer en temps normal est noté soigneusement par les observateurs.

Un travail d’analyse a ensuite lieu. On y discute de notre ressenti par rapport à la séance, ce qui a bien marché ou ce qui n’a pas marché. On reçoit les commentaires des observateurs, les critiques bonnes ou mauvaises et on travaille sur la façon dont on aurait pu améliorer la séance.

J’arrive à la fin de mon premier G.A.P. qui a été vraiment enrichissant. Il m’a pas mal changée de mes lundis puisque j’étais cette fois-ci dans une classe de CM1-CM2. J’ai trouvé vraiment très intéressante la progression que nous avons toutes faite (nous étions 3 PE2). On a pu voir très clairement la différence entre la première séance que nous avons menée et la dernière. D’ailleurs, il y a eu de moins en moins de choses à critiquer (en négatif).

Cet après-midi on va faire le point sur la matinée et un bilan sur les quinze derniers jours. Je suis vraiment ravie même si ça nous a demandé énormément de travail, j’ai vraiment beaucoup appris.
Cela m’a confortée dans l’idée que les CM1-CM2 sont vraiment les niveaux que je préfère. C’est avec eux que je prends le plus de plaisir à travailler.

Depuis mon dernier article j’ai également pas mal réfléchi. Je sais que l’an prochain il est tout à fait possible que je sois titularisée en maternelle. Mais avec le recul, ça ne m’inquiète pas plus que ça. Je pense que j’arriverai bien mieux à gérer une classe de maternelle que j’aurai toute l’année, tous les jours de la semaine avec l’aide (très certainement) d’une ATSEM. Après les difficultés de cette année, ça me paraîtra peut être même beaucoup plus « simple ».

Cependant, la façon de travailler avec des maternelles n’est pas du tout la même qu’avec des plus grands et j’espère quand même avoir la chance de tomber sur le niveau qui me conviendra le mieux